Le nouveau CTO d’Adloop explique pourquoi il nous a rejoint
Cela fait maintenant 3 mois que Timothée Leicht a rejoint Adloop, il a donc passé avec succès sa période d’essai. C’est maintenant l’heure de faire un premier bilan.
Peux-tu nous raconter ta vie professionnelle avant Adloop ?
Je suis arrivé en tant que développeur en 2014, après une première expérience dans la data chez ClicData. J’ai ensuite accompagné la croissance d’une start-up de l’attribution pendant 4 ans pour finir par gérer une équipe 12 personnes. En France, le secteur de l’attribution marketing était alors à ses débuts.
Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Adloop ?
Pour son produit ! Et pour sa vision. L’approche granulaire d’Adloop qui permet de descendre dans un canal pour optimiser la performance au niveau de la pub, de la créa, du mot clé. Quand on est passionné de data science, la finesse de ce type d’approche est intellectuellement excitante. J’ai rejoint une équipe de geeks de la mesure de la performance, on essaye d’apporter une réponse à un vieux débat, qui est de savoir quelles sont les pubs rentables, et aussi celles qui ne le sont pas. La chasse au gaspillage publicitaire est une obsession chez Adloop.
En quoi cette approche est différente ?
Chez Mazeberry, on avait une approche de datavisualisation au niveau du canal. L’approche d’Adloop est plus granulaire, donc opérationnelle, et donc axée sur l’optimisation des investissements média. Avec Adloop, on répond aux questions suivantes : est-ce que cette pub génère des ventes ou des leads ? Est-ce qu’elle génère de l’engagement ? Et elle ce qu’elle fait tout cela de manière rentable ? Nous ne nous définissons pas comme une solution d’attribution contribution, car dans l’esprit des marketeurs cela sous-entend une approche dashboarding et analytics. Nous sommes une solution d’optimisation, tournée vers l’action.
Parle nous un peu du modèle algorithmique d’Adloop ?
Adloop se base sur le comportement utilisateur, sur le principe d’un score de visite. Une pub qui génère des rebonds est mal notée, une pub qui génère des visites de qualité est bien notée. En se basant sur le comportement de navigation, on mesure la capacité d’une publicité (un mot clé, un email, une bannière…) à générer des conversions et de l’engagement. Ce n’est pas parce qu’une publicité convertit qu’elle est rentable. Et ce n’est pas parce qu’une publicité ne convertit pas qu’elle n’apporte pas de valeur.
Qu’est-ce qu’Adloop apporte aux marketeurs ?
L’objectif d’Adloop c’est de simplifier leur métier en automatisant un certain nombre de tâches, et en les aidant à prendre des décisions. Adloop les aide à faire un travail qu’aujourd’hui ils n’ont pas le temps de faire, que ce soit en agence ou chez l’annonceur. Qui a le temps d’optimiser au quotidien les milliers de pubs shootées sur les multiples canaux du marketing digital ? Avec Adloop nos recommandations d’action sont envoyées tous les matins par mail aux marketeurs. L’impact sur le ROI est assez rapide.
En général, tu donnes combien à un pot de départ ?
On est obligé de répondre ? Bon chez Adloop je n’ai pas encore eu à mettre la main à la poche. Je paye plutôt ma tournée au pot de bienvenue ! Non, quand c’est quelqu’un dont je n’étais pas trop proche je donnais 10 euros, cela peut être plus pour quelqu’un de mon équipe. Cela va paraître prétentieux, mais un seul développeur m’a quitté jusqu’à présent, et c’était pour faire de l’enseignement !
Comment tu expliques ton métier à ta grand-mère ?
Compliqué… Je lui dis que grâce à Adloop elle devrait être moins embêtée par la publicité. Comme on prend en compte ses clics et sa navigation pour trier les bonnes pubs des mauvaises, c’est un peu comme si elle votait tous les jours avec sa souris pour les pubs à garder. Et comme elle est poursuivie par une publicité pour un service de noces funèbres elle a tout de suite compris !