Rencontre avec Audrey Marissal, Media Optimizer chez Adloop
Audrey inaugure une série d’interviews conduite par Adloop auprès des professionnels de l’optimisation média. Quel est leur quotidien au contact des clients, des données et des algorithmes ? C’est ce que nous avons voulu savoir.
Bonjour Audrey, peux-tu nous présenter ton job ?
Je suis Customer Success Manager & Media Optimizer chez Adloop. Concrètement, mon job se décompose en deux parties. La première est d’implémenter et de paramétrer l’outil pour les clients. La seconde est de les accompagner dans leur utilisation et leur maîtrise de celui-ci, avec toujours l’optimisation des campagnes en tête. Je suis également en relation étroite avec l’équipe technique pour les évolutions du produit.
Comment racontes-tu ton métier à ta grand-mère ?
Ça n’est pas encore arrivé… Hum… Je pense que je lui dirais que je travaille pour un logiciel qui aide les entreprises à investir plus intelligemment. Et qu’on offre un pilotage plus proche de la réalité et moins influencé par les plateformes publicitaires qui peuvent être juge et partie. Oui en fait je pense que ma grand-mère ne comprendrait pas !
Quel est ton parcours et pourquoi as-tu rejoins Adloop ?
J’ai toujours travaillé dans le marketing digital. Avant de travailler chez Adloop je travaillais à Budapest dans une agence de SEA. Ce qui m’a attiré chez Adloop c’est de travailler autour d’un produit. J’aime ma technique, et une partie de mon job est de remonter des besoins clients pour faire évoluer le produit. C’est ça que je trouve très intéressant chez Adloop : participer à l’évolution du produit.
Quelles sont les principales croyances ou à priori chez les annonceurs ?
Les clients croient souvent que l’attribution va régler tous leurs problèmes. Ils fantasment un peu sur le sujet. Et notamment autour de la notion de chemin type, comme s’il y avait un combo gagnant, un parcours type à optimiser pour booster le CPA. Il n’y a pas de parcours types. Il y a beaucoup, beaucoup, de parcours différents. C’est pour ça qu’il faut avoir une approche granulaire de l’optimisation, et aller dans le détail.
Quelle est ta journée type ?
Il n’y en a pas. Parfois, on enchaine les réunions avec les clients ou autour du produit et des projets. Parfois, on analyse les campagnes. Les journées ne se ressemblent pas !
Quel est ton meilleur souvenir ?
En fait les moments que je préfère c’est quand on arrive à réconcilier des données de parcours clients avec des données offlines. On découvre ces parcours complets avant nos clients du coup, on a l’impression d’accéder au Graal : les parcours clients ! Identifier ces parcours en agrégeant des données que le client n’avait jamais regroupées, c’est mon moment préféré. Je le dis, j’aime la donnée ! Voir dans Adloop toutes les données de tous les canaux, dans un même endroit, j’ai l’impression d’être au bon endroit justement.
Qu’est ce qui fait les qualités d’un media optimizer ?
Il faut aimer la data. En tous cas aimer plonger dedans pour chercher à optimiser. Trouver les choses qui semblent suspectes, chercher la faille. Ensuite il faut bien connaitre les outils. J’ai géré des campagnes SEA pendant longtemps, je parle donc d’égal à égal avec nos clients. Avoir un peu d’expérience, c’est mieux ! On est quand même sur des métiers techniques. Et enfin il faut aimer expliquer, et transmettre. Car quand on descend dans la granularité, il y a des subtilités. Et les clients veulent comprendre.
Qu’est ce qui est facile ? Et moins facile ?
Le plus facile c’est quand nos clients et leurs agences sont curieux de tester l’approche d’Adloop. La curiosité c’est le moteur, et ensuite les résultats des optimisations deviennent le moteur. Le plus difficile c’est quand le client et l’agence ne se font pas confiance. Compliqué d’être entre les deux. Ou quand l’agence a peur de ce que va dire Adloop. Un client (ou une agence) qui préfère les jolies présentations PowerPoint avec de la dataviz, c’est pas bon signe. Nous sommes plus dans l’action.
As-tu une petite anecdote à nous raconter ?
Hum… On rencontre pas mal de bizarreries dans nos analyses. Une fois, pour une marque de luxe, Google remontait des visites en magasin alors que le magasin était fermé !
Qu’est ce qui te motive à te projeter chez Adloop ?
Les annonceurs subissent une double pression : celle des GAFA et celle des agences pour qu’on utilise leurs outils. On veut redonner une marge de manœuvre aux annonceurs, leur permettre de gérer leurs budgets avec des données fiables, sans pression. C’est le sens de ce qu’on fait chez Adloop.